La voie, une philosophie politique

Avant propos
momentum

J'ai toujours eu l'idée d'écrire un traité de philosophie. C'est depuis le lycée où j'ai participé à un groupe de réflexion philosophique, catholique. C'est une affaire très personnelle. Je n'ai pas envisagé de carrière dans cette voie. Au cours de mes premières vies professionnelles, je n'ai pas pu trouver le temps nécessaire. Un jour, il m'apparu que c'était "maintenant ou jamais." Il se trouve que ce momentum était aussi celui de Google. Son moteur de recherche était en train de s'imposer dans le monde, sans rival en dehors de la Chine, et la Russie dans une moindre mesure. Google a mis en ligne le contenu des bibliothèques universitaires américaines, y compris les livres étrangers, pas seulement des extraits, mais le texte complet. Il y a eu un retour en arrière quelques années plus tard à cause des droits de propriété intellectuels, notamment en Europe. Parallèlement, l'efficacité du moteur de recherche diminuait. Au début, Internet était une affaire scientifique. Il s'est transformé en un vaste réseau social couplé à une place de marché.  Le succès de Google a débuté avec le tri des informations selon les choix des usagers plutôt qu'avec un classement rationnel. Mais, le nouvel Internet a attiré de plus en plus de jeunes et d'usagers "Mr ou Mme tout le monde." Logiquement, la qualité des recherches avancées a décru. La troisième évolution a été l'explosion des données relatives au bavardage et à la description de produits. Google n'est plus capable de procéder à des tris globaux et efficaces. Le moteur de recherche doit connaître ses usagers pour répondre à leurs souhaits. Malheureusement, un scientifique ne sait pas toujours ce qu'il cherche avant de le trouver, et sa recherche n'est pas fondée par les émotions ou les prix bas. L'un dans l'autre le momentum est passé. J'ai eu la chance d'écrire la première version de mon traité pendant ce momentum.

prologue
stimulation

A cause des contraintes pratiques, j'avais besoin d'une stimulation externe. Bien que mon intention ne soit pas de faire carrière à l'Université, j'ai décidé de soumettre mon travail à un jury de "super doctorat" ou "super Phd" pour les anglophones. En Europe, c'est un "Dr Science" ou en France une HDR. Cela signifie "Habilitation à Diriger des Recherches". Elle sert à encadrer des étudiants qui préparent un doctorat. Notez, que le terme anglais "Phd" veut dire "Doctorat de Philosophie". C'est une reconnaissance de la philosophie comme tronc ou racine de toutes les sciences, y compris celles qui sont expérimentales. Mon idée était aussi de trouver des disciples pour continuer mon travail. Comme j'ai obtenu mon doctorat en informatique à l'Université Paris Dauphine, qui est une composante d'un rassemblement plus large, l'Université "Paris Sciences et Lettres" (PSL), j'ai choisi un département de philosophie de cette université. Le seul est celui de "l'Ecole Normale Supérieure" (ENS). C'est l'école de philosophie dominante en France, historiquement, elle forme les professeurs. Mais, j'ai rapidement découvert qu'il s'agissait d'une petite école avec peu de chercheurs. J'ai aussi découvert qu'il y avait, en France, peu de professeurs de philosophie ayant des compétences dans le domaine des sciences expérimentales ou formelles. C'était un problème sérieux, car mon travail repose beaucoup sur ces sciences. Je vais clarifier (Anciennement, la métaphysique est la racine de la philosophie qui est le tronc, comprenant la philosophie naturelle ou physique). A la fin de la rédaction de ma première version, j'ai décidé de trouver un jury international. Oui, un jury d'au moins cinq personnes est requis (douze en Russie), et ils doivent être Dr. Science (HDR). Trouver un tel jury m'a conduit à la traduction de mon travail en anglais. J'ai découvert, à ce moment, que j'avais écris 1.445 pages. Cela m'a pris deux ans pour traduire trois des quatre volumes, et trouver les bonnes personnes pour mon jury. Mais, cela n'a pas été du temps perdu, car la traduction est un moyen efficace d'améliorer la rédaction initiale. De cette manière, j'ai produit la version 1.1 "Takeko" de mon traité.

Exposition
evaluation

Il a été assez difficile de convaincre un jury et d'obtenir l'autorisation de l'Université pour la soumission de mon travail. Les chercheurs actuels ont l'habitude de travailler avec des collègues qui font carrière dans ce domaine. De plus, ils ont l'habitude d'évaluer le travail des gens sur la base de leurs publications dans des revues scientifiques, pas de référencer des innovations réelles, ou des livres- traité. En Europe continentale, la plupart des gens ne réalisent pas qu'il s'agit d'une manière anglo-saxonne de travailler. C'est-à-dire que les articles sont revus par des relecteurs qui sont eux-mêmes des auteurs d'articles dans ces revues privées. Il n'y a pas de "valeur absolue" mais une valeur relative au consensus d'un groupe de relecteurs. Fondamentalement, c'est le modèle des chrétiens protestants et anglo-saxons (communauté locale et pragmatisme) versus le modèle catholique (universel). Dans le modèle universitaire, aujourd'hui, à part l'expérimentation, la réalité est en dehors des préoccupations (réalisations, production...). La cohérence du modèle soumit est aussi en dehors. Oui, un traité de philosophie n'est ni plus ni moins qu'un modèle, mais un modèle particulier, disons un méta-modèle, c'est-à-dire un modèle de modèles. Comme je l'ai déjà expliqué, c'est à propos de l'énoncé de vérités, plus précisément de vérités universelles, des valeurs. Nous en arrivons à la philosophie politique qui se réalise en politiques. En Europe continentale l'évaluation est en dernier ressort à la charge des académies. Cette évaluation se réfère aux vérités absolues. Le rôle dominant des Etats-Unis au 20èm siècle en Europe de l'Ouest a surclassé les Académies par les revues privées et les évaluations par consensus. L'effondrement de l'Union Soviétique a renforcé cette situation. L'érosion de la tradition catholique en faveur des Eglises évangéliques protestantes a aggravé cette situation.

Exposition
jury

Il est devenu évident que j'avais non seulement besoin de philosophes scientifiques, mais de philosophes connaissant les sciences politiques. De plus, en raison de la nature particulière de mon travail, il était aussi nécessaire d'avoir des gens connaissant la psychologie et le cerveau. Dans ma recherche d'un jury, j'ai passé deux étapes importantes. J'ai trouvé un président du jury, et j'ai trouvé un professeur de l'ENS comme membre (une obligation administrative). D'habitude, le jury est identifié par celui qui encadre le postulant... Ainsi, un jury n'est habituellement pas ce que l'on pense. Il est supposé que quand vous êtes devant lui, vous êtes déjà accepté au grade visé. J'ai demandé à un Dr. Science, membre de l'académie des sciences russe en philosophie d'être dans mon jury. Il me répondit franchement qu'il ne me connaissait pas, qu'il n'avait jamais entendu parler de moi, et qu'il ne m'avait jamais vu dans une conférence internationale. Toutefois, il a accepté de lire un de mes volumes traduits. Il a ensuite accepté d'être dans mon jury. Je l'ai proposé comme président à l'ENS - Université PSL. En effet, il dirigeait le département des ontologies à l'académie des sciences, un domaine central pour l'aspect sciences formelles de mon traité. les autres membres du jury que j'ai proposé étaient un Italien (de l'ENS) professeur d'informatique et de logique impliqué dans un groupe de recherches philosophiques, et membre de l'académie des sciences européenne. Il y a avait aussi un Américain philosophe de Berkeley (pas de Dr Science là-bas) impliqué dans la philosophie analytique. Il y avait un Chinois de Pekin/Beijin et Boston (philosophe et physicien). Il y avait deux Allemands, Dr Science, l'un philosophe et physicien, l'autre spécialiste de sciences politiques et de droit. Il y avait trois Français, un général spécialiste de sciences politiques, un médecin psychiatre et ingénieur, un philosophe qui a dirité une excellente école de commerce. Il y avait aussi un autre Russe spécialiste de sciences politiques et de télécommunications, également Dr science, et memebre de l'académie des sciences de Russie (aussi de l'ex Académie des sciences de l'Union Soviétique). La présence de ces experts Russes était importante parce que mes travaux se situent dans la filiation d'un philosophe russe, médecin, et militant politique du début du 20em siècle. Finalement, ayant réussi à traduire mon traité, et à construire mon jury, c'était l'étape finale de mon défi. C'était suffisant pour mon auto-évaluation et la stimulation de ma rédaction. Ce qui a suivi a du sens pour les autres, la science et l'Université, entendez un sens politique.  Mais, je ne suis pas pressé de publier, en attendant la version 2 de mon traité.

politique
complot

Assez tôt, avant traduction, quand j'ai soumis mon travail à l'ENS (PSL Université de Paris lettres et Sciences), la tête du département de philosophie s'est écriée "pas de ça ici". Bien sûr, il s'agissait d'un point de vue politique. J'ai été surpris par cette réaction dans un des meilleurs départements de philosophie de France. C'était le département de Jean-Paul Sartre, Maurice Merleau-Ponty, Raymond Aron, Louis Althusser, Michel Foucault... J'ai réalisé, une nouvelle fois, que la France avait décliné d'une position de puissance majeure à une position moyenne, malgré son statut nucléaire et son droit de veto au conseil de sécurité des Nations Unies. De plus, la France a décliné d'une position d'avant-garde intellectuelle à du suivisme. J'ai découvert des gens américanolâtres, anti Russes, et finalement hostiles aux traditions françaises. J'ai réalisé que ces gens travaillaient à empêcher le retour de la pensée française à l'avant-garde. Cette situation est devenue, pour un moment, mon sujet d'attention et d'expérimentation. J'ai appliqué les résultats de mon travail philosophique. J'ai découvert ce que j'appelle un "Complot neuropolitique". C'est un complot qui n'a pas de tête, pas d'objectif spécifique, à part la promotion de valeurs tendant au remplacement des valeurs traditionnelles de la France. C'est une forme de guerre civile. C'est une intelligence collective communautaire dressée contre la Nation. C'est à la fois l'effet d'un trouble psychologique collectif issu de la psycho-généalofie, et ce que j'appelle une "pensée néoprogressiste". Les racines sont aux Etats-Unis parmi les néoconservateurs. Mais, de ce côté de l'Atlantique, c'est devenu une pensée néoprogressiste. Elle s'oppose à l'ordre naturel, particulièrement chez les humains, avec la promotion du trans-humanisme. C'est contre les différences sexuelles. C'est la promotion de l'individu neutre, mais avec une tendance matriarcale. Cela implique l'avortement, la reprodution assistée, les mères porteuses... Les valeurs sous-jacentes sont celles d'un individualisme absolu, et de Nations faibles, sauf les Etats-Unis vu comme gardiens de l'ordre universel. Ce cosmopolitisme vient du "multiculturalisme". C'est un point de vue de suprématie morale. Il est en compétition avec le principe de laïcité. Evidemment, il charrie la haine des catholiques, des musulmans, et des hindouistes. Ces dernières années cette "pensée néoprogressiste" a été nommée "déconstruction". C'est trompeur, Déconstruire signifie Analyser. La Déconstruction vient de la Dialectique. C'est un point de vue analytique sur le monde, alors que la pensée néoprogressiste se base sur les émotions. En France, ce complot infiltre les pouvoirs médiatiques, éthiques, politiques et judiciaires. L'infiltration du département de philosophie de l'ENS (Université PSL) est utilisé pour contrôler, à partir de la tête, la declin du modèle dominant ainsi menacé dans son rôle historique. J'ai écrit un livre à partir de tout cela. Il n'est pas encore publié. Pour le moment je tiens une chronique des faits relatifs à ce complot.